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Photo du rédacteurTiphanie David

Nouvelle année et traditions : comment faire pour connaître une belle année 2025 ?


Chaque début d’année est un moment unique, un symbole de renouveau et de résolutions. Depuis des siècles, les peuples du monde entier marquent ce passage à travers des traditions et des rituels qui reflètent leur histoire, leur culture et leur lien avec la nature.


Ces célébrations sont bien plus que des festivités : elles traduisent le même chemin à prendre, celui de la prospérité pour l’année à venir. Mais pourquoi célébrons-nous cette transition ? Parce qu’elle est l’occasion de tourner une page, de remercier le passé et d’ouvrir des nouvelles portes.


Chez Cœur de Forêt, nous vous proposons de découvrir des traditions uniques, issues des trois pays internationaux où nous luttons pour la préservation des forêts : la Bolivie, l’Indonésie et Madagascar.


Ces coutumes nous rappellent que, même dans la diversité, un lien nous unit : de vivre en équilibre avec le monde qui nous entoure.


La Bolivie, un Nouvel An qui suit le rythme de la Terre


En Bolivie, on ne célèbre pas uniquement le passage à la nouvelle année, le 31 décembre.

Si les Boliviens profitent de ce jour pour se retrouver en famille, partager des repas et trinquer ensemble, le véritable moment de renouveau spirituel et agricole a lieu bien plus tard, le 21 juin, durant le Nouvel An Aymara.


Cette date marque le solstice d’hiver dans l’hémisphère sud, un moment sacré pour honorer la Pachamama, la Terre-Mère. Les communautés se rassemblent tournées vers le soleil levant, les bras levés, dans une prière collective. Ce rituel appel à la clémence des éléments naturels pour assurer des récoltes prospères et protéger les moyens de subsistance pour l’année à venir.



À Madagascar, honorer les anciens pour renforcer les liens familiaux

À Madagascar, la célébration du Nouvel An est profondément ancrée dans les valeurs de respect et de gratitude envers les anciens. Il est de coutume de rendre visite aux parents et aux aînés qui nous ont donné la vie, un geste à la fois sacré et plein d’amour.

Lors de ces visites, des offrandes, autrefois appelées Vodiakoho, sont présentées. Avec le temps, cette tradition a évolué pour devenir le Solom-bodiakoho, qui peut se matérialiser sous la forme d’argent, de cadeaux ou de souvenirs, selon les moyens de chacun. En retour, les parents offrent le Solom-pehinakoho à la génération suivante, un symbole de bénédictions et d’amour.

Ces échanges renforcent les liens familiaux et permettent de préserver cet amour mutuel qui est au cœur des valeurs malgaches.


En Indonésie, un hommage aux récoltes et aux ancêtres

En Indonésie, dans le village de Nginamanu, là où se trouve le projet Cœur de Forêt Indoénsie, la nouvelle année est marquée par un rituel unique : le Makan Sayur Baru. Littéralement traduit par "manger les nouveaux légumes". Cette tradition consiste à consommer les légumes plantés l’année précédente, un acte symbolique de gratitude envers la terre pour ses bienfaits.

Ce repas est accompagné d’un rituel de remerciement pour les récoltes passées. Les habitants partagent un repas en communauté, où chaque famille apporte des légumes et des plats préparés avec soin. Ce moment festif n’est pas seulement un hommage à la fertilité de la terre, mais aussi une manière de maintenir un lien fort avec les ancêtres, qui, selon les croyances locales, veillent sur les récoltes et la prospérité du village.


Ensemble, préservons les forêts de demain :



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